Article mis en ligne le 14/01/2013 à 20:32 et mis à jour pour la dernière fois le 26/07/2022 à 05:53
Dans le taxi qui m’a pris à l’aéroport pour me déposer chez mes grands-parents, j’ai eu l’occasion de (re)découvrir le style particulier des conducteurs libanais. Pour moi qui sortais d’un séjour de quelques mois dans la très disciplinée Allemagne, le choc fut rude :D
En plus de la pollution très perceptible (olfactivement) et de l’état de beaucoup de véhicules, qu’on ne peut vraiment reprocher à personne, voici une petite liste non exhaustive des comportements indélicats (au minimum) que j’ai remarqués jusqu’à maintenant :
Bref, désolé pour cet inventaire à la Prévert et pour le stylé un peu "réquisitoire". Mais dans l’ensemble, l’automobiliste beyroutin fait passer le parisien moyen pour un modèle de civisme et de courtoisie. Ça n’empêche évidemment pas qu’on en trouve dans le lot qui mettent leurs clignotants avant de tourner (si, si !), ou même qui laissent gentiment passer les piétons, avec un sourire (mais si, puisque je vous dis que j’en ai vus, moi, espèce de Saint-Thomas !).
Les piétons et cyclistes ne sont pas non plus exempts de tous reproches, mais il n’y a parfois pas d’autres choix que de : marcher le long d’une voie rapide sans trottoir, traverser dans le flot des voitures,...Se déplacer autrement qu’en voiture est parfois assez pénible. Même sur la grande corniche qui longe la mer, on est parfois surpris par des motos.
Ce problème est évidemment bien connu des Beyroutins, qui s’en accommodent tant bien que mal, mais pour l’instant, la situation semble loin d’être réglée, malgré un nouveau code de la route dont l’application pose problème.
* et non pas trafic Hariri. (*rires enregistrés*)