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Vie quotidienne > Taxis à Beyrouth

Article mis en ligne le 23/01/2013 à 18:34 et mis à jour pour la dernière fois le 24/04/2019 à 17:43

Les taxis sillonnent la capitale libanaise et vous permettent de la découvrir à peu de frais…ou pas.

Les taxis sont reconnaissables à leur plaque d’immatriculation rouge…(et, parfois seulement, à leur plaque "Taxi").

Si le taxi affiche le nom d’une compagnie, il est rare (ou impossible ?) de pouvoir l’arrêter dans la rue, il faudra d’abord passer par la centrale de réservation.

Sinon, vous pouvez arrêter le taxi dans la rue (bien souvent, le taxi viendra à vous à grand renfort de coups de klaxon ou d’appels de phares, difficiles à louper), et proposer votre destination au chauffeur par la fenêtre. À ce moment, plusieurs scénarios possibles :

- Le chauffeur lève la tête ou les yeux, vous "tchipe" éventuellement, et continue sa route sans vous. Retentez votre chance avec le prochain !

- Le chauffeur vous demande "taxi ?". Attention, c’est une question piège : vous pourriez être tenté(e) de répondre "ben oui banane, ya écrit taxi sur ta voiture, je t’ai pas pris pour un aéroplane". Mais il s’agit ici de vous facturer le trajet "taxi" à 10000 LL (en tout) au lieu du trajet "service" à 2000 LL (par personne). Vous pouvez à ce stade soit refuser, soit tenter de négocier en demandant "service" ou un prix inférieur à 10000 LL.

- Le chauffeur vous demande "servicen", soit "deux services", soit 4000 LL par personne au lieu de 2000 ; à prendre ou à laisser, mais la plupart des trajets ne justifient pas ce prix.

- Le chauffeur vous invite à entrer d’un signe de tête parfois assez subtil. Hop, c’est parti !

- Bonus : le chauffeur peut vous indiquer que vous êtes dans la mauvaise direction et qu’il faut traverser la route. 

Les avantages et inconvénients du service par rapport à un taxi / Uber

Tout d’abord, le prix, évidemment : ne comptez pas plus de 2000 LL (un euro !) par personne pour un trajet qu’un taxi ou Uber vous facturera au minimum 10000 LL. Le service est aussi un moyen de discuter un peu avec d’autres Libanais passagers. Soit qu’ils soient anglophones / francophones, soit que vous bredouillez en plus un peu d’arabe, et vous aurez là un moyen assez plaisant de passer le temps de la course.

Par contre, vous devrez peut-être arrêter 10 chauffeurs avant d’en trouver un qui acceptera de vous prendre. Inconvénient donc : la perte de temps au moment de trouver LE service. Mais si vous n’êtes pas trop pressé(e) ou malchanceux(se)…

Autres remarques

Honnêtement, l’état des voitures peut ne pas toujours rassurer, mais bon, on n’y pense pas (sauf au moment de claquer la portière, j’ai parfois peur qu’un morceau me reste dans les mains, m’enfin). Quant au klaxon, vous pouvez penser qu’il est bloqué en position marche, mais non, rassurez-vous, c’est normal.

Certaines compagnies de taxis vous proposent un service téléphonique pour commander votre taxi. C’est souvent bien pratique. J’ai utilisé la même société de taxis que mon oncle, ce qui me fait l’aller de Hamrah à Gemmayzeh (aux adresses que je souhaite) à 13000 LL (en journée la semaine ; 15000 le dimanche ; 18000 le soir). Je n’ai pas encore essayé le système du service pour ce trajet, mais ce prix est en tout cas suffisant pour éloigner les chauffeurs de taxi qui vous sollicitent (ou à qui vous vous adressez) dans la rue (avec ma dégaine de bon touriste européen, leurs propositions tournent plutôt autour de 25000 LL).

Mise à jour : Uber est depuis arrivé au Liban.

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