Parce qu’il peut m’arriver de sortir du Liban...
Article mis en ligne le 15/02/2017 à 08:06 et mis à jour pour la dernière fois le 22/03/2023 à 20:53
Figurez-vous qu’il m’en est arrivée une bien bonne cette nuit, et que même si vous vous en fichez, je vais m’épancher ici.
Cette fois-ci, j’ai mal géré mon itinéraire et mon vol vers Beyrouth comportait une escale à Istanbul…de presque 20h. J’ai d’abord pensé à dormir à l’aéroport, mais comme ma jeunesse est derrière moi, je me suis décidé pour le Hilton (on est snob ou on ne l’est pas) à 49 euros.
À l’arrivée à Istanbul, j’étais déjà bien fatigué. Pour ne rien arranger, j’ai longtemps attendu la navette de l’hôtel, et aucun de mes appareils électroniques n’indiquait la même heure. Ajoutez à ça que ma montre a disparu et que je soupçonne un de mes frères de me l’avoir chipée sans penser à mal (c’est un peu le bazar chez nous) et vous comprendrez que j’étais déjà bien confus dans ma tête.
Une fois à l’hôtel, je me suis initié à la gastronomie américano-turque (oui je suis allé à Burger King) et ai décidé également de profiter de la salle de sport de l’hôtel, ouverte 24/24 et gratuite. Comme je travaille habituellement de nuit, je n’ai pas encore repris un rythme de sommeil normal et il fallait soulager ma conscience du fast food évoqué ci-dessus.
Ma séance terminée, je remonte et reprends mon visionnage de The Office, une série que je recommande même si pleine de second hand embarassment (c’est un terme que j’ai appris récemment alors je le ressors). Je décide ensuite d’appeler la réception pour qu’ils me réveillent à 8h (puisque mes réveils sont toujours déréglés), et constate sur l’écran de la télé qu’il est environ 2-3h du matin.
Et c’est là que mon prodigieux sens de l’observation reprend le dessus, me poussant à m’étonner de l’inhabituelle clarté du ciel turc à une heure aussi matinale. Pris d’un doute, je me rend sur un site Web quelconque indiquant l’heure locale…: il était 7h30. Très pro, le réceptionniste m’a "réveillé" à 8h, 30 minutes après mon coup de fil.
Bref, j’ai perdu une nuit dans l’incertitude du temps. (c’est la fatigue qui parle et elle a du style, faut avouer)